

La cuisson au gaz est un meilleur choix pour la santé que la cuisson au bois ou au charbon de bois. Il faut admettre que dans un pays comme la République du Congo, où jusqu’à présent l’électricité et le gaz sont des denrées rares et chères, de nombreuses familles en ville et à la campagne font le choix du bois et du charbon de bois comme source principale pour la cuisson des aliments et le chauffage des habitations. D’autres l’utilisent comme un moyen d’appoint en cas d’urgence, durant les pannes de courant malheureusement de plus en plus fréquentes.
Avec la croissance démographique de ces dernières années, cette dépendance vis-à-vis du bois et du charbon de bois a inexorablement entraîné une pression accrue sur les forêts et leur destruction accélérée, en même temps qu’une détérioration des conditions de vie sans compter les risques pour la santé que représentent ces choix.
Parce que la fumée de bois pollue l’air extérieur et la fumée en provenance de l’extérieur peut s’infiltrer dans les habitations à proximité, et affecter la qualité de l’air intérieur.
Les principaux polluants dans la fumée de bois provoquant des problèmes de santé sont :
Les particules : c’est le terme employé pour des particules solides ou liquides trouvées dans l’air. Elles peuvent être très petites et se loger profondément dans vos poumons et causer des problèmes respiratoires et cardiaques.
Le monoxyde de carbone : c’est un gaz inodore, sans couleur qui est toxique à niveau élevé. Il peut se mêler à la distribution de l’oxygène dans le sang dans le reste du corps.
Les composés organiques volatiles : ceux-ci sont un large assortiment de composés qui n’ont généralement pas de couleur, pas de goût ou d’odeur. Certains ont directement des effets sur la santé.
Les hydrocarbones aromatiques polycycliques (HAP) : ces composés causent des problèmes de santé puisqu’ils peuvent potentiellement causer le cancer.
Dans les communautés où l’utilisation du bois de chauffe est commun, la fumée de bois peut être responsable jusqu’à 25 % des particules dans l’air, 15 % des composés organiques volatils et 10 % du monoxyde de carbone dans l’atmosphère. La fumée de bois peut aussi contenir d’autres composés toxiques, tels des oxydes d’azote et des dioxines chlorées.
L’exposition aux polluants de la fumée de bois peut causer l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, des maux de tête, de la nausée et de l’étourdissement. La fumée de bois peut aussi empirer l’asthme et elle a été liée à l’augmentation de problèmes respiratoires. Dans une grande population où la fumée de bois est un facteur important de pollution de l’air extérieur, des études ont lié la fumée de bois à des risques sévères pour la santé, incluant l’augmentation d’admission dans les hôpitaux et même la mort prématurée.
De plus, des études faites sur des animaux de laboratoire suggèrent qu’une exposition prolongée à la fumée de bois pourrait affaiblir le système immunitaire.
Respirer de la fumée de bois n’est sain pour personne. Les risques pour la santé sont cependant plus grands pour les personnes ayant déjà des problèmes cardiaques ou respiratoires. Les enfants sont aussi à haut risque puisque leur système respiratoire est encore en développement, et parce qu’ils respirent plus d’air à cause de leur activité accrue.
Hamzat Lawal travaille pour le Centre International pour l’énergie, l’environnement et le développement au Nigéria, l’une des ONG qui militent en faveur de fourneaux moins dangereux. Le Nigeria est un pays qui connait les même problèmes que la République du Congo. Car les fours à bois de chauffe ne menacent pas seulement la santé des cuisinières, dit-il.
« Il faut encore une fois préciser que les fours à bois et au charbon de bois ne menacent pas seulement la santé des cuisinières mais aussi celle de la famille proche. Les mères portent les enfants sur leur dos. Et la fumée les affecte également. Ainsi, au fil du temps, nous perdons une partie de ces enfants suite aux séquelles de la fumée » explique Hamzat Lawal.
A part les ménagères, les propriétaires de petits restaurants sont également menacés. Dan Malik vend de la viande grillée aux alentours d’Abuja, la capitale. La fumée l’environne toute la journée, les yeux lui piquent. Il comprend très bien le risque qu’il court. « Je suis conscient des effets à long terme mais je n’ai pas d’autres options parce que je n’ai pas d’autre commerce » explique le Nigérian.
Quant au gouvernement, il fait valoir que ces fours traditionnels ont également un impact désastreux sur l’environnement, alors que le Congo connait déjà un taux de déforestation élevé.
Impossible de passer à des fours électriques, vues les pénuries d’électricité au Congo qui font que les consommateurs n’y ont accès parfois que quelques heures par jour.
La solution est le passage à la cuisson au gaz. Easygaz apporte une solution à la portée de toutes les bourses au Congo. La recharge de gaz ne coûte que 10000 FCFA et en plus elle est livrée à votre domicile. Ce qui vous fait économiser le temps et l’argent du transport.
La cuisson au gaz est plus pratique. L’utilisation est quasi immédiate car après allumage, la chaleur est diffusée par des brûleurs, des pierres de lave ou des plaques émaillées ou en fonte. Les bouteilles offertes par Easygaz étant transparentes, on sait à tout moment combien de gaz il reste.
Enfin la cuisson au gaz est saine et rapide. Elle n’engendre pas les émanations toxiques que provoque la cuisson au charbon de bois. Le gaz, c’est le choix de la santé.
Très intéressant